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L’huile essentielle de myrrhe somalienne, extraite de la résine de Commiphora myrrha, est issue de la famille des Burseraceae. Cet arbrisseau épineux pousse dans les régions désertiques et semi-arides de la Corne de l’Afrique, en particulier en Somalie, où la résine est récoltée manuellement par incision du tronc.
✔️ Méthode d’extraction : distillation à la vapeur d’eau de la résine oléo-gommeuse
✔️ Caractéristiques physiques et olfactives :
• Odeur : chaude, balsamique, épicée avec des notes résineuses et légèrement médicinales
• Couleur : jaune ambré à brun foncé
• Principaux composants : furanosesquiterpènes (furanoeudesma-1,3-diène, curzérène), sesquiterpènes (β-elemène, germacrène D), acides résiniques
💡 Anecdote historique : Présente dans de nombreux textes antiques, la myrrhe était utilisée dans les rites funéraires égyptiens, comme encens sacré dans les temples, et dans la médecine ayurvédique. Mentionnée dans l’Ancien et le Nouveau Testament, elle faisait partie des offrandes précieuses avec l’or et l’encens.
✔️ Bien-être et usage cosmétique
• Peau : réparatrice de la peau, accompagne les formules soulageant l’inflammation. Elle est idéale pour les peaux matures, abîmées ou à problèmes.
• Soin émotionnel : apporte calme, soutien et ancrage en période de fatigue nerveuse ou de deuil
• Parfum : sa chaleur boisée confère profondeur aux synergies olfactives spirituelles ou méditatives
✔️ Tradition et usages ancestraux
• Encens sacré : brûlée pour accompagner les rituels de purification et les pratiques méditatives
• Médecine traditionnelle somalienne : utilisée pour traiter les blessures, les douleurs et les affections respiratoires
• Embaumement : composant essentiel dans les préparations funéraires de l’Égypte antique
• Enracinement profond : favorise la stabilité émotionnelle et la présence
• Élévation spirituelle : utilisée pour soutenir la prière, la méditation ou les états de conscience modifiés
• Chakras associés : chakra racine (Muladhara) et chakra couronne (Sahasrara) – équilibre entre matière et esprit
✔️ En diffusion
• Crée une ambiance sacrée, calme et propice à l’introspection
• S’associe harmonieusement avec l’encens (Boswellia carterii), le bois de santal, le nard ou la lavande vraie
✔️ En application locale (toujours diluée)
• En massage sur les zones articulaires ou sur les cicatrices anciennes
• En onction sur les poignets, le plexus solaire ou la plante des pieds pour renforcer l’ancrage
✔️ En synergie
• Avec l’huile essentielle de rose pour les soins anti-âge profonds
• Avec le bois de Hô ou le ciste ladanifère pour un effet réparateur cutané
• Avec le benjoin ou le santal pour un ancrage spirituel et une purification énergétique
✔️ En usage traditionnel
• Incorporée dans des baumes cicatrisants ou des onguents pour soins corporels
• Associée à des rituels de protection ou de recueillement dans les cultures antiques
• Usage cutané : à diluer impérativement dans une huile végétale (maximum 10 %)
• Contre-indications : déconseillée pendant la grossesse, l’allaitement et chez les enfants de moins de 7 ans
• Précautions générales : éviter le contact avec les yeux et les muqueuses – toujours effectuer un test cutané préalable
• Usage interne : ne pas avaler
L’huile essentielle de myrrhe somalienne est un véritable trésor ancestral : protectrice, cicatrisante, spirituellement ancrante. Issue d’une résine sacrée autrefois plus précieuse que l’or, elle continue d’accompagner l’humain dans ses soins physiques et ses quêtes intérieures. Son parfum profond et mystique soutient la méditation, la prière ou le retour à soi.
À retenir :
✅ Puissante action sur la peau et les tissus abîmés
✅ Excellente alliée des pratiques spirituelles et énergétiques
✅ Tradition millénaire, ancrée dans l’histoire des peuples de la Corne de l’Afrique
Le Commiphora myrrha est un petit arbre épineux originaire des régions arides de la Corne de l’Afrique, notamment de Somalie, d’Éthiopie et du Kenya. Sa résine, appelée myrrhe, est récoltée depuis plus de 4 000 ans et a occupé une place majeure dans les civilisations antiques.
Dans l’Égypte ancienne, la myrrhe était utilisée pour l’embaumement des corps, les soins dermatologiques et comme encens sacré dans les temples. Elle figurait parmi les composants essentiels du kyphi, un mélange d’aromates utilisé en rituel et en médecine.
Chez les Hébreux, la myrrhe entrait dans la composition de l’huile d’onction sainte et était mentionnée à plusieurs reprises dans la Bible, notamment comme l’un des trois présents offerts à Jésus à sa naissance.
Les Grecs et les Romains l’employaient pour ses vertus médicinales, en particulier pour traiter les plaies, les infections buccales et comme analgésique. Elle figurait dans la pharmacopée d’Hippocrate et de Galien.
Au Moyen Âge, la myrrhe restait un ingrédient précieux des remèdes monastiques et des rituels religieux. Sa rareté en faisait une substance de grande valeur marchande, souvent échangée sur les routes caravanières reliant l’Afrique, l’Arabie et l’Asie.
Dans la tradition ayurvédique et chinoise, elle est encore utilisée pour ses propriétés anti-inflammatoires et régénérantes.
Aujourd’hui, la myrrhe reste un symbole de protection, de purification et de spiritualité, très prisée en aromathérapie et en parfumerie naturelle.
Pour toute précision consultez votre naturopathe, ou contactez nous.
Voici quelques sources d’informations complémentaires :
Huile essentielle de Myrrhe : bienfaits et utilisation
Pour toute recherche :
https://www.passeportsante.net/fr/HuilesEssentielles/proprietes/
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